Citation :

@ CRÉDITS / FAYE-CHAMBERLAINS.
harslens, erys
baby it's a wild world.

› don't hold this war inside

Age : Elle vient de fêter ses vingt-quatre ans, le 30 août dernier.
Lieu de naissance: Elle est native de Harristown, bien que ses origines irlandaises l'aient ensuite emmené à Dublin, le temps que la jeune fille fasse ses études de journalisme. Aujourd'hui, elle habite entre les deux villes, même si Harristown sera toujours la ville qu'elle affectionne le plus - sûrement grâce à la présence de Roxcy.
Occupation : Jeune journaliste, elle a toujours eu cette même passion et elle n'a jamais douté que son rêve finirait par se réaliser.

› a heavy heart to carry

Citez ci-dessous un minimum de dix choses à savoir sur votre personnage. Ses goûts, ses habitudes, sa personnalité, vous êtes libres de parler de tout ce qui vous passe par la tête. N'hésitez pas à y parler de son opinion quant au projet Sunrise (si, toutefois, votre personnage est au courant de leur existence).
─ La jeune fille est allergique aux poils de chat mais cela ne l'a jamais empêché de ressentir une véritable passion pour ces gros matous affectueux. Elle possède même deux grands chats roux identiques, qu'elle surnomme Starsky et Hutch.
─ Elle n'a qu'une peur qui anime sa vie : la crainte de l'engagement. Elle ne se voit absolument pas mariée et obligée de rester chez elle à attendre que son mari rentre du travail, pour ensuite préparer à dîner. Erys a reçu une éducation très féministe, de la part de sa mère, et depuis, elle a les hommes en grippe. Ainsi, elle préfère jouer avec eux, cumuler les relations d'une nuit, plutôt que d'entreprendre une relation stable et durable.
─ Sa cousine, Roxcy, et elle ne font qu'un. Elles ont grandi ensemble et ont toujours vécu comme si elles étaient sœurs. Même si elles sont très différentes - autant au point physique que psychologique - elles se sont entendues dès leur plus jeune âge. A leurs douze ans, elles ont fait un pacte, comme quoi elles ne se sépareraient jamais. Malheureusement, lorsqu'Erys atteignit sa majorité, elle dût partir à Dublin pour y entreprendre ses études, ce qui toucha beaucoup sa cousine. Mais elle lui promit de revenir très souvent et maintenant qu'Erys a terminé ses études, elle a décidé de se rapprocher de la ville.
─ En tant que journaliste, elle a une grande soif de savoir et elle guette la moindre nouvelle pour étonner, surprendre et plaire aux lecteurs. Ainsi, lorsqu'elle entendit parler du projet Sunrise et de ses évadés, elle se promit d'étudier cette affaire. Depuis 2009, date de l'évasion, cette idée lui trotte encore dans la tête et ne la quitte jamais.
─ Elle passe ses soirées dans les bars, ivre - et presque morte - à draguer les autres clients, mais bizarrement, dès le lendemain matin, elle est en forme comme jamais et se met au travail dès l'aube. Malgré son aspect fêtard, elle est très sérieuse et ne fait jamais les choses à moitié.
─ Réticente à s'engager, sa plus grande relation amoureuse n'a jamais duré plus de quelques mois. Elle a extrêmement de mal à s'attacher et son père est le seul homme auquel elle a fait et fera jamais confiance.
─ Elle a une passion pour les films des années 60, et ne jure que par Audrey Hepburn. Elle adore également la photographie, même si elle préfère en général être devant l'appareil photo, plutôt que derrière.
─ Elle a horreur des profiteurs en tout genre et s'est jurée de ne jamais prêter ses affaires - hormis à sa cousine, bien entendu. Ce n'est pas de l'égoïsme, bien au contraire, mais elle n'aime pas prêter des vêtements ou même recevoir des habits de ses amis, sans qu'ils lui appartiennent.
─ Erys a un très grand problème avec l'autorité. Elle ne supporte pas qu'on lui crie dessus ou qu'on lui ordonne quelque chose. Dès que quelqu'un s'avère être autoritaire, elle ne peut s'empêcher de fondre en larmes, sans vraiment savoir pourquoi. Sa cousine Roxcy l'a toujours taquiné sur cette faille.
─ En tant que journaliste, son plus grand défaut - qu'elle considère aussi comme une qualité puisque c'est ce trait de caractère qui l'a poussée à devenir ce qu'elle est aujourd'hui - est sans aucun doute la curiosité. Elle ne peut s'empêcher de fouiller dans les portables de chacun, ou bien de savoir tout sur tout, même lorsque cela ne la regarde pas. Elle a un besoin incontrôlable de connaître la vie de chacun, même si cela lui importe peu quelques fois.

› 'till the world ends

Pseudo : Everest, mais appelez-moi Floriane.
Célébrité de l'avatar : J'ai finalement opté pour Amanda Seyfried, parce que ce petit bout de femme m'inspire trop.
Commentaires / dédicace : Merci Oxana de m'avoir passé le lien, et merci aussi d'avoir écrit ce scénario. Et dédicace à mon Corneil ici présente.

› you shoot me down but i won't fall

ERYS HARSLENS' LOFT
BETWEEN ALEC AND ERYS
16 SEPTEMBRE 2011.

« T’as des nouvelles du projet Sunrise ? » Sa voix tira Erys de ses pensées et elle eut un sourire forcé, comme pour excuser ces quelques secondes d’absence. Elle se détourna, vidant les pâtes qu’elle préparait dans une passoire usée. Des volutes de fumée blanche s’élevèrent dans l’air et elle retint un toussotement. Alec se trouvait devant elle, parcourant des yeux une feuille de papier, gribouillée d’arabesques à l’encre noire. Son regard se porta enfin sur elle. Erys ressentit un soudain frisson. Ils étaient meilleurs amis depuis des années mais cela faisait quelques mois, depuis le retour d’Erys de Dublin, qu’ils entretenaient une relation plutôt complexe. Une amitié +++, l’appelait Erys. En vérité, leur relation était purement physique. Ils s’étaient promis de ne rien ressentir l’un pour l’autre, hormis de l’amitié bien entendu. Alors ils couchaient ensemble mais ils ne perdaient pas de vue leur relation amicale. Erys, tête baissée, haussa les épaules, distraite. Cela faisait quelques temps qu’Alec ne lui parlait que pour discuter de ce projet. Il pensait qu’en tant que journaliste, elle pourrait le tenir informé. Mais Erys n’avait pas avancé d’un poil sur ce sujet et cela lui rappelait à quel point elle devait s’y remettre. « Pas vraiment. Je voulais m’en occuper mais hier je suis sortie avec Roxcy au bar, tu sais comment elle est, si je n’étais pas… » commença-t-elle, avant que le jeune homme l’interrompe soudainement. « C’est vraiment bizarre, cette histoire. Il faut que tu te renseignes. Vraiment. » marmonna-t-il en plongeant son regard dans celui de la jeune fille. Sa meilleure amie. Depuis des semaines, Erys avait l’impression qu’il lui cachait quelque chose. Ils se connaissaient depuis le primaire et ne s’étaient jamais perdus de vue, même quand chacun d’entre eux avait dû partir et faire sa vie de son côté, le temps de ses études. C’était bien la première fois que la jeune fille ressentait un pareil sentiment. Alec posa la feuille qu’il lisait sur le plan de travail et déposa un rapide baiser sur son front, avant de changer de pièce. La porte de sa chambre claqua, sous l’effet du vent, et Erys se dirigea vers la feuille de papier qui l’intriguait tant. Le motif de leur éloignement devait se trouver ici. Transcrite noir sur blanc sur cette feuille. Elle la porta à ses yeux et tenta de déchiffrer l’écriture manuscrite de son ami. Les mots se confondaient, les lettres étaient éloignées les unes des autres, si bien qu’on ne pût distinguer les espaces. Les phrases elles-mêmes étaient incompréhensibles, comme si l’on avait usé de codes pour que personne n’y comprenne rien. Erys eut un mouvement de recul lorsqu’elle entendit les pas d’Alec qui se rapprochaient de la cuisine. Il passa la tête dans l’entrebâillement de la porte et saisit la feuille, avec un sourire timide, avant de disparaître aussitôt. Elle avait eu l’occasion de comprendre ce qui se passait dans sa tête, mais en vain. Mais il fallait qu’elle le découvre et le sujet Alec était passé en priorité avant le sujet Sunrise, sans même savoir que les deux sujets avaient un lien…

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ERYS HARSLENS' LOFT
BETWEEN ROXCY AND ERYS
20 SEPTEMBRE 2011.

Les rayons du soleil pénétraient à peine dans la chambre, traversant le lin des rideaux topaze. Erys était déjà levée depuis l’aube et elle n’avait cessé de s’agiter, entre deux rédactions d’articles. Elle avait aussi envoyé une dizaine de CV, au cas où on lui offrirait un poste plus intéressant qu’elle n’avait déjà. On ne l’avait jamais connue ainsi. Une vraie petite boule d’énergie. Elle secouait ses cheveux dorés au vent et passait d’une pièce à l’autre, les bras chargés de feuilles de papier et de journaux divers et variés. Elle jeta un coup d’œil à sa montre, tout en essayant de ne pas renverser tout ce qu’elle portait entre ses paumes de mains. Un peu moins de midi. Elle jeta ses affaires sur son bureau et s’approcha de Roxcy, qui dormait à poings fermés. La veille, Erys l’avait emmenée dans un pub de la ville, en espérant la sortir un peu, et Roxcy avait bu bien plus qu’elle n’aurait dû et elle s’était endormie dans le lit de sa cousine, qu’elles avaient occupé toutes les deux. Ce matin, malgré la gueule de bois qui l’animait, la jeune fille s’était levée de bonne heure pour travailler, tout en laissant dormir Roxcy. Celle-ci était étendue entre les draps nacrés, les paupières fermées et encore maquillées de fard. Erys ouvrit les rideaux d’un mouvement sec. Ca eût de l’effet puisque quelques minutes plus tard, les deux jeunes filles étaient assises autour d’une table. L’une déjeunait, tirée d’un sommeil trop lourd, tandis que l’autre s’agitait et se perdait entre une multitude de papiers, des dizaines d’enveloppes à timbrer puis à envoyer. « Tu n’as qu’à finir de déjeuner pendant que je poste tout ça. J’en ai pour une trentaine de minutes mais reste ici vu que tu n’as pas les clés de l’appart… » murmura Erys tout en fixant la somme de papier qu’elle devrait porter à bout de bras quelques secondes plus tard. Elle prit son courage à deux mains et se leva d’un bond, en portant son regard jusqu’à Roxcy qui semblait perplexe. Elle n’était pas encore tout à fait réveillée, puis elle jeta un œil à l’horloge de la cuisine. Elle affichait midi. Mais elle savait très bien qu’elle avait toujours eu vingt minutes de retard. C’était une horloge transmise de génération en génération et elle était si ancienne – bien que son bois ciré soit encore intact – que personne ne savait vraiment comment la régler. Ainsi, on avait pris l’habitude d’ajouter vingt minutes à l’heure affichée par les deux aiguilles poussiéreuses. Roxcy lâcha soudainement son toast dans sa tasse de café et elle eut un mouvement de recul, sous la stupéfaction. Son souffle se fit alors sentir, puis elle retrouva son calme, comme pour afficher une fausse sérénité. « Heum il faut que j’y aille… J’ai besoin de voir un ami… Une ancienne connaissance de boulot, on travaille sur une enquête en commun et je suis déjà en retard. Attends-moi, je n’ai que ma veste à prendre ! » dit-elle d’un trait, en disparaissant derrière un paravent en bois brun, marquant la séparation entre la cuisine et le salon. « Une ancienne connaissance de boulot, hein ? Comment se fait-il que je ne la connaisse pas ? » s’exclama sa cousine, croyant voir clair dans son jeu. Elle était sûre et certaine que Roxcy avait rencontré un homme et que cette dernière ne voulait en parler à personne, pas même à la personne la plus proche qu’elle ait. En vérité, Roxcy s’apprêtait à voir Dex, un membre du projet Sunrise. C’était bien la seule chose que Roxcy n’avait jamais avouée à sa cousine. Elle lui disait pourtant tout. Cela ne lui était jamais arrivé de lui cacher quelque chose – du moins volontairement. Elles avaient une confiance aveugle l’une en l’autre et Erys était persuadée qu’elle était au courant de tout. Mais néanmoins, l’idée que Roxcy sorte avec un homme lui plaisait et elle ne lui posa pas trop de questions, sachant que cette dernière n’aimait pas trop parler de sa vie privée à tort et à travers, contrairement à elle-même. Si seulement elle savait.