❝ I'VE BECOME SO NUMB ❞

Citation :: @ tumblr.
cartwright, ralph
Can't you see that you're smothering me
holding too tightly afraid to lose control
cause everything that you thought I would be
has fallen apart right in front of you
every step that I take is another mistake to you

› don't hold this war inside

Age : Tout juste vingt sept ans.
Lieu de naissance: En Irlande, dans l'hôpital de la ville de Harristown.
Occupation : Il est pianiste professionnel, il travaille notamment dans un grand restaurant et des fois dans de petits bars.

› a heavy heart to carry

Quand il joue du piano, il oublie tout ce qui l’entoure. Il a commencé à en jouer lorsqu’il a passé ses premières vacances chez sa tante, à Londres. Sa mère, ayant vu son fils s’éprendre de cet instrument l’a inscrit à des cours et ainsi, on lui découvrit un vrai don. Il apprit tellement vite que son professeur était partagé entre l’admiration et la jalousie. Depuis, il a obtenu un diplôme en droit mais vit de son métier de pianiste. Attention, sos shameonme : il connait quelques chansons des Backstreet boys par cœur. A force d’écouter sa sœur les chanter quand ils étaient adolescents, ça s’est imprégné dans sa tête, misère. Il déteste les concombres, il hait même. Il a connu l’existence du projet par un ami dont la mère travaillait sur celui-ci. Cet ami, bien trop trouillard n’osait pas se renseigner plus. Néanmoins, Ralph le fit. Après une période, il réussit à s’intégrer en devenant un ‘Midnight’. Son but ? Rien de très précis en fait. Peut-être que d’avoir un titre spécial, un objectif professionnel, avoir une vie plus palpitante, c’est ça qui l’a motivé et qui le motive toujours. Il craint énormément la routine. Quand ses semaines commencent à être pareilles, il engendre quelque chose de nouveau. Une nouvelle petite amie, un nouvel appart, de nouveaux vêtements, .. d’ailleurs, la plupart de son entourage n’arrive pas à le suivre, il vit à cent à l’heure et refuse de se poser. Il semble énormément snob, arrogant malgré lui et beaucoup trop sur de lui et pourtant, intérieurement il hésite tout le temps et prend des décisions sans y réfléchir. Il n’aime pas être confronté à des problèmes sentimentaux, il les fuit toujours. Un pauvre salaud comme dirait ses ex petites amies. D’ailleurs, il les quitte sans cesse froidement car il n’a jamais ressenti quelconque sentiment envers une seule, car elles l’ennuient et qu’elles le collent trop. Et puis, dés qu’elles commencent à trop poser de questions sur ses activités (= midnight) , il les quitte sur le champ. Il déteste qu’on le contredise, d’ailleurs, il pète souvent les plombs pour trois fois rien et en plus, ne s’excuse jamais Sa phrase préférée ? « Ich bin Rodolphe ». Surement depuis qu’il l’a entendue de son voyage en France. Il en est fan et la répète à tout le monde, même aux inconnus. Ca lui arrive très souvent, d’ailleurs, de dire n’importe quoi à n’importe qui. Du style : « Tu savais que Britney Spears est de la même famille que Michael Jackson ? » et il le dit avec tellement de sérieux que certaines personnes le croient Il ne finit jamais ses phrases. Enfin, surtout les longues. Il perd très vite le fil de ses pensées. Quelques unes ont toujours une fin intrigante et quelque peu bizarre. C’était un petit génie au collège, au lycée tout comme à l’université. Il était promis à un grand avenir mais il s’est restreint à sa passion pour le piano, choix que son entourage n’a jamais compris. D’ailleurs, il s’inquiète pour sa sœur qui a toute la responsabilité qu’il a fuie sur ses épaules. Il s’en veut mais refuse d’admettre que c’est sa faute si elle bosse comme une malade en ce moment. On dirait vraiment qu’il est froid, désagréable (sur ce point…) mais en réalité, c’est quelqu’un de très… sociable. Juste pour les besoins de son ‘métier’ il a du adapter sa personnalité et ça ne l’a jamais énormément dérangé.

› 'till the world ends

Pseudo :
Célébrité de l'avatar : Xavier fucking Samuel.
Commentaires / dédicace : Cacedédi aux admins qui ont fait un boulot extra

a écrit:: come up to meet you
ireland, october 2002

Il s’avance, reste devant la porte. Se retourne, s’arrête, réfléchit, soupire puis se reprend en main. Il poussa la porte et on entendit le son d’une petite clochette. Il a dix huit ans et s’apprête à rencontrer son père. Enfin, son vrai père. Emrys Donovan, maintenant dans la quarantaine mais qui autrefois, pour financer ses études avait donné un peu de son sperme dans une salle un magazine érotique dans les mains. Plus il y repense et plus il ne préfère pas imager cette scène. Et là, comme un boum, l’image d’Emrys qui donne une partie de lui, les prénoms de mes voisins, Spermatozoralph qui arrive le premier, sa naissance, … scènes souvent insolites en quelques mots. A son âge, on peut choisir de rencontrer son donneur ou non et lui il l’a fait. Sa mère, avant de rencontrer son ‘père’ avait décidé d’avoir et d’élever un enfant seule. Elle donna naissance à Ralph pour un an après, rencontrer son mari actuel, père de Ren, sa petite sœur. Jusqu’à là, il n’a jamais voulu savoir car la question ne lui avait jamais traversé l’esprit mais lorsqu’on lui proposa, il ne voyait aucune objection à cette rencontre. Il cherchait des yeux celui qui était susceptible d’être Emrys. Et puis là, au bout de la salle, dans une chemise bleue rentrée dans un pantalon couleur crème, téléphone collé à l’oreille, il sentit que c’était lui, son paternel. Il s’avança indifférent. « Emrys Donovan ? » L’homme se figea net. « Tu dois être Ralph » Il ne prit même pas la peine de répondre. Il lui fit signe de s’installer et Ralph s’exécuta. Il n’y alla pas par quatre chemins. « Alors, pourquoi as tu voulu me rencontrer ? Enfin je veux dire que ça me fait franchement plaisir de rencontrer ‘mon fils’ ! Puis parle de moi de toi aussi » Un peu déçu car il s’attendait à un quelqu’un de plus… dans le style FBI, détective, mafieux, … et puis non, juste un homme qui devait avoir une vie ailleurs mais qui a pris gentiment la peine de venir à sa rencontre. « Bah… je voulais savoir à quoi ressemblait ‘mon donneur’, sans plus. Petite présentation : j’ai dix huit ans, je m’appelle Ralph Cartwright, je fais du football, je vais faire des études de droit et … toi ? » Etait il censé le vouvoyer ? Ce serait un peu bizarre non ? « Je suis pdg d’une entreprise à londres, je suis marié mais nous n’avons pas d’enfant et .. attends, comment tu me trouves ? 40 ans toujours beau gosse ? » « Heu non désolé, t’es dépassé » Un blanc, puis Emrys se mit à rire pour la franchise sans égale de son fils. « Eh bah » « Ravi de te rencontrer aussi »

a écrit:: who is the man i see
ireland, september 2011

Il rentra chez lui, exténué car il venait de procéder à une certaine « extermination ». Une Sunrise qui chassé depuis quelques semaines. Formé un bon bout de temps, il était un Midnight officiel depuis un petit temps. Fier, il se donne corps et âme à chaque traque. Car oui, à la base il devait les protéger mais maintenant, il doit faire en sorte que leur espèce soit réduite à néant. A peine avait-il le temps de se poser sur son sofa que la sonnette de son appartement sonna. Qui cela pouvait il bien être ? Il fit donc un effort monstre pour se lever et, en passant en prenant une bouteille d’eau pour répondre à l’appel. « Oui ? » « ‘lut, ouvre moi ! » pas besoin d’introduction, il savait pertinemment que c’était elle, Faye. C’est assez compliqué, ces deux là. Il ne ressent rien pour elle et s’en contre fiche un peu de ce qu’elle ressent pour lui mais on va dire qu’ils sont meilleurs amis. Ils ne se connaissent que depuis quelques mois mais quelque chose s’est vite installé entre eux deux. Tout le monde prétend qu’ils ont une sorte d’alchimie alors qu’ils ne font que se disputer pour un rien. Les grands esprits se rencontrent ou plutôt, le combat de celui qui a le plus gros égo. Il lui ouvrit les portes de son immeuble quand deux minutes plus tard, elle se trouvait devant chez lui. Elle entre comme une furie. « J’en peux plus, c’est la quatrième qui m’agresse parce qu’elle croit qu’on sort ensemble. Non attends, d’après elle on est mariés secrètement ! » Elle tombe sur le sofa. Il doit donc alors se contenter du tapis. « Et alors ? » dit il en buvant une gorgée. Elle se redresse. « Non mais c’est vrai, ce n’est pas monsieur qui se fait aborder dans la rue par des psycho ! » « Et bah, elles te confondent surement avec l’une des leurs ! » lache-t-il semi sur les nerfs, semi moqueur. Parce qu’il venait d’avoir une dure journée, elle venait encore lui faire reproches, et puis quoi encore. Un duel de regard gagné par le jeune homme suit ensuite. Couchée, en regardant le plafond. « T’imagines si on est vraiment mariés » il sourit « Faudrait déjà que je te vois autrement qu’un problème » Elle ne répondit rien pour cinq minutes plus tard, se lever et partir en claquant la porte.

Plus les jours passèrent et plus il y avait ce pincement au cœur qui s’intensifiait quand il voyait quelque chose en rapport avec Faye. Des sentiments ? Surement pas. De plus, c’était vraiment le mauvais moment. Il venait de devenir un Midnight accompli, impossible de laisser des sentiments de n’importe quel genre s’installer dans sa vie. Il resta là, planté devant son téléphone. « Et puis merde » il composa le numéro, attendit les trois bip quand il entendit le son de sa voix. La messagerie. Il coupa, soupira et sortit. Il était vingt trois heures, l’heure où cet idiot de dealer prenait le risque de fournir des Sunrises. Sa mission accomplie, à la place de rentrer chez lui directement fit un tour au bar du coin. Un verre, deux verres, trois verres, quatre verres, cinq verres, quand il entendit une voix familière. Jamie, un ancien camarade d’université avec qui il ne s’est jamais bien entendu. A ses bras, Faye. Pris d’une folie soudaine, il prit celle-ci par le bras et l’entraina dehors. Il voyait double mais ce n’était pas le problème. Quand il boit, il finit par voir double, mal entendre mais a quand même toute sa tête. « Bon écoute. Je n’ai très bien saisi pourquoi tu m’évites depuis deux semaines, quelques lumières pour m’éclairer seraient la bienvenue » Elle le regarda offusquée. « Je ne vais pas tourner autour du pot : t’es vraiment qu’un sale débile. Je suis restée des mois à tes côtés, te supportant, tombant amoureuse de toi tous les jours et tu ne t’en ais jamais rendu compte bordel. Tout le monde le voyait sauf toi, j’ai souffert en silence et tu ne l’as jamais vu. et l'autre fois, tu me sors le truc qui a fait débordé le vase … Et ses mots commençaient à se mélanger dans la tête de Ralph. Pas à cause de l’alcool présent dans son sang mais bel et bien à cause de la vue de cet Sunrise devant lui. Le visage qu’il n’a pas su attraper tantôt. Juste à quelques mètres de lui. Il ne savait pas quoi faire. Elle continuait à expliquer pendant qu’il était désorienté par le fait qu’il venait de comprendre que Faye était amoureuse de lui depuis un moment et que surement, lui aussi. Cependant, le devoir était le devoir. (..) et puis tu .. » « Je suis désolé Faye » il l’embrassa longuement pour partir après en courant, la laissant là pendant qu’il priait pour qu’elle ne s’énerve pas. Désolée ma jolie, j’ai un Sunrise à chasser.