Citation :

@ tumblr.
hamilton, avalon meredith
She could make hell feel just like home.

› don't hold this war inside

Age: 29 ans
Lieu de naissance: Bournemouth, UK
Occupation : Propriétaire du Butlers Chocolate Shop

› a heavy heart to carry

─ Avalon n’a jamais perdu son accent so british, même si l'accent irlandais ne la dérange pas elle trouve quand même que l'accent anglais est plus agréable à l'oreille.
─ Avalon ignore totalement l’existence du projet Sunrise, malgré qu’elle emploie certains des anciens 'participants' dudit projet.
─ Avalon s’est fait tatoué le signe de l’infini sur son poignet droit après le décès de sa maman.
─ Avalon adore les chats, et en possède d’ailleurs un; une chatte de gouttière noire nommée Midnight. Elle a d'ailleurs une peur bleue de terminer sa vie comme la vieille folle aux chats...
─ Avalon ne peut pas vivre sans un pot de Ben & Jerry’s dans son congélateur, elle en raffole surtout de celle aux brownies.
─ Avalon est complexée par sa taille – elle se considère comme une naine – et par la taille de ses seins qu’elle juge trop petits. En fait Ava est énormément complexée par son corps, c'est aussi pour ça qu'elle fait tant de sport, pour ne pas grossir à nouveau.
─ Avalon ne tient absolument pas l'alcool, c'est pourquoi elle boit si peu souvent. Elle devient pourtant très drôle une fois alcoolisée.
─ Avalon parle le langage des signes qu’elle a appris avec sa cousine sourde.
─ Avalon a une solution pour toutes les peines de cœur, c’est un peu la psy du coin, elle est toujours à l'écoute de ceux qui en ont besoin.
─ Avalon adore chantonner en toute circonstance, étant d'humeur joyeuse presque continuellement, si elle ne chantonne pas c'est signe que quelque chose cloche.

› you shoot me down but i won't fall

« Mon psy m’a dit qu’il fallait que j’écrive pour exorciser ma peine. Il me fait bien rire... Qu’est-ce que je pourrais raconter?
J’ai 18 ans et ma mère est morte il y a un mois d’un cancer du sein sorti de nulle part? Non, trop directe.
Mes parents ont divorcé quand j’avais 15 ans? Non, trop banal.
J’étais une enfant obèse. Non plus.
Bon et si je commençai par le commencement, ça serait peut être le mieux.

Donc, je suis née à Bournemouth en Angleterre le 15 septembre 1982. Mon père est un irlandais qui était venu étudier là et qui n’est jamais reparti pour les beaux yeux de ma mère. C’est une belle histoire, qui commençait bien. Elle continua d’ailleurs très bien avec la venue au monde de mon petit frère deux après la mienne. Il était mignon et j’en étais gaga, tout comme toutes les filles au paire que l’ont eu pour s’occuper de nous. C’était un aspect assez cool d’avoir des jeunes filles d’un peu partout dans le monde qui venaient pour apprendre la langue. On apprit tout un tas de truc avec elles. Petite j’aimais ma vie. Je n’avais pas de souci, si ce n’est de m’assurer que mon petit frère ne se fasse pas mal en tombant.
Plus jeune, j’étais une petite fille plutôt moyenne à l’école. J’étudiais dans une école privée catholique, et me sentait un peu à l’étroit dans mon uniforme. J’étais plutôt heureuse à cette époque. Non. En réalité ce n’est pas vrai, je n’étais pas heureuse. J’étais la risée des autres élèves parce que j’étais grosse. Je ne supportais pas mon corps et mes parents n’avaient de cesse de me dire que j’étais belle, alors que les autres enfants de mon âge me traitaient de tous les noms. Surnommée Piggy je détestais devoir aller à l’école, mais ce ne fut pas le pire dans mon histoire. En grandissant je ne perdais toujours pas de poids, et pourtant je tentais des régimes, mais rien n’y faisait.

Et à 13 ans mes parents commencèrent à se disputer. Au début cela semblait normal, sûrement qu’un peu de stress au boulot venait mettre leurs nerfs à rude épreuve, rien de plus. Mais les disputes ne cessèrent jamais. Tout était un sujet pour qu’ils se hurlent dessus, la guerre était déclarée. Je ne supportais plus l’ambiance à la maison, alors je ne rentrais presque plus. J’ai commencé à fréquenter des gens que je n’aurais jamais dû fréquenter. J’ai commencé également à prendre exemple sur cette fille si mince à l’école. Elle était anorexique, aujourd’hui je m’en rends compte, mais à l’époque je pensais simplement qu’elle avait la solution ultime à mon surpoids. Alors j’ai doucement cessé de manger, je ne suis jamais vraiment devenue anorexique parce que mon petit frère remarqua que je ne mangeais plus comme d’habitude, lui. Car pour nos parents nous n’existions plus vraiment, ne restaient à leurs yeux que leurs disputes désormais incessantes.
Et deux ans et une vingtaine de kilos envolés plus tard ils nous annoncèrent leur divorce. Cela sonna comme une délivrance à nos oreilles. Mais en réalité ce ne fut pas du tout le cas. Désormais l’enjeu de leur guerre était notre préférence. Il fallait toujours que l’un fasse mieux que l’autre; choisir les meilleurs cadeaux, les meilleures vacances, être le plus sympa, etc. Vu de l’extérieur c’était une situation plutôt agréable, on voyageait, on avait tout ce qu’on voulait, mais de l’intérieur notre carence en amour grandissait chaque jour un peu plus. Je me sentais délaissée par les deux êtres qui auraient dû nous porter un amour inconditionnel. Et la situation ne s’améliora jamais, malgré tous nos espoirs et nos prières. Alors au final, on cesse d’espérer et de prier. On ne faisait plus qu’attendre que toute cette merde prenne fin. Et en attendant l’armistice, je passais autant de temps que je le pouvais dehors. Je n’étudiais plus, lassée de toutes ces conneries de maths, d’anglais et de français. Moi qui était moyenne, était devenue une élève terrible, redoublant même ma terminale. Et si je réussis à obtenir mon diplôme ce n’est que grâce à un miracle que je ne m’explique toujours pas aujourd’hui. A l’époque j’étais bien plus préoccupée par les garçons, l’alcool, le cannabis et la petite délinquance que par mes formules d’algèbre. Pourtant je fus acceptée dans une université, certes elle n’avait pas un grand standing, mais j’étais censée débuter des études en psychologie.

Mais jamais je n’ai commencé mes études. Ma mère tomba malade, et à peine avions nous eu le temps de réaliser ce qu’il était en train de se passer qu’elle était déjà morte. Un cancer fulgurent l’emporta et aujourd’hui je me sens seule, terriblement seule. Quelle ironie! Moi qui avais toujours pensé que mes parents n’étaient qu’un composant facultatif de ma vie, aujourd’hui je me sens comme une merde, amputée d’une partie de moi-même, incapable de respirer lorsque je me couche chaque soir. Je pleure comme jamais je n’avais pleuré. Je suis incapable de me lever le matin, incapable de manger, ou même de bouger. Je suis une loque qui n’a plus envie de rien.
Et puis il y a des fois où j’ai envie de hurler, de frapper quelqu’un, de tout casser, parce que tout ça n’est pas juste! Parce qu’elle n’avait pas le droit de partir alors que leur putain de guerre n’était pas terminée et que nous n’étions pas redevenus une véritable famille!! »

Avalon ne termina jamais réellement cette lettre, préférant oublier cette vie derrière elle lorsque son père décida de retourner en Irlande. Ava avait 18 ans, pourtant elle décida de tout quitter avec son père dans l’espoir que là-bas, au moins sa vie aurait un sens. Elle pensait qu’en quittant Bournemouth, plus rien qu’elle y vécut ne pourrait lui faire du mal. C’est fou à quel point l’on peut être plein d’espoir lorsque l’on est adolescent! Parce que la vie de la jeune femme ne devint en rien plus facile une fois installée à Harristown. Cela lui demanda du temps, beaucoup de temps pour se remettre. Mais aidée par un jeune homme dont elle tomba amoureuse, elle remonta doucement mes sûrement la pente.

Pendant un an, Avalon ne fit rien de sa vie. Etudiante ratée, elle n’avait plus l’envie d’étudier, alors elle se fit engager au Butlers Chocolate Shop en tant que serveuse. Elle choisit ce boulot sans réelle conviction, ils cherchaient une employée, alors elle s’y présenta, il n’y avait rien de plus. Mais trois ans plus tard elle était toujours serveuse, et finalement elle s’y plaisait. Tout allait à nouveau bien dans sa vie, elle était heureuse. Liam, le jeune homme dont elle était tombée amoureuse peu après son arrivée en ville, était toujours son petit ami. Il avait beaucoup aidé Avalon dans sa reconstruction. Elle n’aurait rien pu demander de plus. Et pourtant... Il la demanda en mariage un soir, alors qu’Ava rentrait du travail épuisée. Elle accepta, après tout, cela faisait trois ans qu’elle l’aimait, pourquoi aurait-elle refusé? Peut être parce qu’à peine trois mois plus tard, elle rompit avec lui. La raison? Elle ne l’aimait plus, tout simplement. Ou tout du moins, c’est ce qu’elle lui raconta, car en réalité elle ne savait pas trop.
Après cette rupture, Avalon continua sa vie, tranquillement. Elle eut quelques autres relations, mais jamais rien de bien sérieux. Alors elle se concentra sur autre chose, son travail. Avec les années elle avait commencé à adorer le Butlers Chocolate Shop, il était devenu sa deuxième maison. Alors peu à peu elle prit de plus en plus de responsabilités dans le petit commerce, comme elle commença à avoir sa petite popularité à Harristown, elle était un peu la psy du coin à qui on venait parler de ses peines de cœur. Ava avait toujours su écouter les autres, et avait toujours de bon conseils à donner, et puis les gourmandises qu’elle vendait étaient les antidépresseurs qu’elle prescrivait à ses clients. Alors lorsque la propriétaire des lieux partie à la retraite, ce n’est pas étonnant qu’elle choisisse Avalon pour lui remettre les clés de son commerce. La jeune femme de 26 ans, était la plus heureuse du monde, lorsqu’elle devient la propriétaire officielle de l’endroit. C’était un peu un rêve qui devenait réalité. Alors qu’elle n’avait jamais espéré devenir quelqu’un, parce qu’elle n’avait jamais fait d’étude, elle se retrouvait maintenant propriétaire de son propre magasin. C’était fou.
Aujourd’hui, Avalon est toujours aussi heureuse, elle vit sa vie tranquillement en étant toujours à l’écoute des autres. Mais quelque chose lui manque. Elle vient tout juste de fêter ses 29 ans, et bientôt viendront ses 30 ans, et Ava est toujours célibataire. Elle qui s’était toujours dit qu’elle serait mariée et aurait des enfants d’ici ses 30 ans, ses plans étaient légèrement modifiés. Alors même si elle ne le montre pas, sa vie la préoccupe, elle se pose des questions sur sa réussite. Elle doute, et ne veut pas vraiment vieillir. Elle en vient même à se demander si le recours à l’adoption ou l’insémination artificielle ne serait pas une solution pour ne pas rater sa chance...

› 'till the world ends

Pseudo : Bismuth
Célébrité de l'avatar : Natalie Portman
Commentaires / dédicace : J'aime beaucoup le contexte, et j'aime le chocolat aussi

Bienvenue!!!!!
Nathalie née à Bournemouth, quel très bon choix!

Merci à toi

Aah Natalie Bienvenue.

Merci beaucoup vous trois

Dites, j'ai une petite question avant de commencer la rédaction de ma fiche, est-ce que ça serait possible d'être la tenancière du Butlers Chocolate Shop?? (sachant qu'Avalon ne sera qu'une humaine lambda)

Bienvenue.

Et pour répondre à ta question, - oui, c'est possible.

Merci

Super alors je vais m'y mettre de suite

Merci Aryane
Alyssa; toute mon enfance

Bienvenue, patronne.

Merci Mickie

woohoo finito

Tu es validée Bon jeu.

Merci tout plein