Sujet: TRAPPED BY A SINGULAR FATE. Mer 21 Sep - 19:53
Citation :
@ CREDITS / BELLEPRINTEMPS.TUMBLR shields, aaron There is a place in the heart that will never be filled; a space. And even during the best moments, and the greatest times, we will know it.
› don't hold this war inside
Age : Trente ans. Occupation : Puisqu'il est si doué de ses crayons, il s'est dégoté un poste de chroniqueur dans un petit magazine local. Stade du développement : Élevé. Il pourrait sans trop de soucis parvenir au stade maximal, mais quelque chose, une lueur perçue maintes fois dans les yeux des hommes, l'en empêche. Il préfère garder levées ses dernières barrières, et conserver ses différences.
› 'till the world ends
Pseudo : muze. Célébrité de l'avatar : Ryan Gosling. Commentaires / dédicace : Je n'ai pas résisté, et pourtant j'aurais du. Très joli forum, très joli contexte et puis, ce pv m'aura fait de l’œil jusqu'au bout. C'est malin ! (citation : charles bukowski)
Dernière édition par Aaron Shields le Ven 23 Sep - 19:20, édité 5 fois
Sujet: Re: TRAPPED BY A SINGULAR FATE. Mer 21 Sep - 19:53
› a heavy heart to carry
─ Depuis sa fuite de la base, il n'a jamais changé sa façon de se nourrir : il trouve particulièrement barbare la façon « directe » qu'ont adopté certains de ses semblables, et ne comprend pas ce choix, synonyme, pour lui, de régression. ─ Il a bien du mal à comprendre ce qu'est un sentiment, et donnerait beaucoup pour le comprendre. C'est là ce qui l'intrigue le plus chez les hommes : il parvient depuis toujours à imiter leurs gestes, sans jamais pouvoir y associer les sentiments adéquats. Il n'a encore jamais eu de soucis à deviner quelle réaction convenait pour telle situation, mais il vit dans la crainte permanente de commettre, un jour, un erreur. Veronica est, jusqu'à ce jour, la seule personne avec laquelle il n'a jamais eu à calculer ses réactions. ─ Il trouve amusante l'image de vampire que les hommes leur ont donné : s'ils supportent mal le soleil et ont besoin de sang pour survivre, il ne se sent aucune affinité particulière avec les chauve-souris. Il a pourtant découvert que certains de ses congénères se rapprochaient dangereusement de cette image, ce qu'il ne conçoit pas. ─ Il aime les humains d'un amour tout particulier – celui d'un père, celui d'un fils et même d'un frère. Il les a toujours regardé avec des yeux attendris, et se trouve fasciné par la force qu'ils dégagent malgré leur faiblesse apparente. Il les respecte d'ailleurs beaucoup pour cela, même si les images et actes violents qu'ils ont tendance à affectionner le laisse perplexe. ─ Aaron possède un sang-froid imperturbable. Une explosion ne lui ôterait pas ce calme qu'il n'a encore jamais perdu. L'une des rares choses capable de l'agacer est de ne pas comprendre – sa soif d'apprendre est sans limites, ainsi que sa curiosité. ─ On ne peut le trouve autrement qu'adorable : souriant, joueur, taquin, charmeur, serviable, c'est le genre que s'arracherait toutes les belle-mères. Mais il n'en reste pas moins l'un des Sunrise les plus doués, et sa force comme son intelligence n'ont que peu d'égaux. Il n'a pas hésité à tuer pour fuir la base, il recommencerait sans doute si on devait le forcer à y retourner. ─ Il s'est découvert une passion récente pour la lecture, ainsi que pour l'écriture. Depuis qu'il s'est installé à Harristown, il a noirci des pages et des pages d'encre de toutes les couleurs. Être capable de coucher sur le papier la moindre de ses pensées lui paraît plus miraculeux encore que de l'exprimer à voix haute. Il dépense le moindre de ses sous dans l'achat de nouveaux livres, et c'est la poésie qui a su le toucher plus profondément, surtout lorsqu'il y est question d'amour. ─ Il vit en collocation avec deux humains tout ce qu'il y a de plus normal, à qui il dissimule sa véritable nature, sans trop de soucis jusqu'ici. ─ Il a trouvé une portée de trois chatons dans la petite cour derrière la maison, et en est tombé amoureux. Ils ont aujourd'hui quatre mois et il se comporte avec eux comme une véritable mère poule, s'attirant les moqueries de ses colocataires. ─ Il a également pu apprécier les sens des mots paresse et procrastination, et s'est découvert un dégoût prononcé pour le travail et les tâches ménagères. C'est avec un plaisir à peine dissimulé qu'il a découvert qu'on attribuait facilement ces dernières aux femmes, et s'il ne comprend pas vraiment la logique derrière une telle décision, il ne se gêne pas pour laisser l'aspirateur à la jeune fille de la chambre d'à côté.
Dernière édition par Aaron Shields le Ven 23 Sep - 20:26, édité 6 fois
Sujet: Re: TRAPPED BY A SINGULAR FATE. Mer 21 Sep - 19:53
Avant elle, il n'était qu'un soldat parmi les autres. Très vite, il avait compris qu'ils ne valaient pas grand chose aux yeux de leurs créateurs – du moins pas en tant qu'« homme ». Mais il n'avait connu que cette vie et n'imaginait pas qu'il puisse en avoir d'autres. Aaron ne souffrait pas de cette mise à l'écart, de ces différences qu'on leur faisait sentir, du statut de monstre qu'on leur donnait, sans même tenter de le leur dissimuler, à lui et à ses frères. Il s'en fichait d'autant plus qu'il ne savait même pas ce que pouvait bien être un « monstre » exactement. Si c'était être différent d'eux, des hommes, alors oui, sans doute n'étaient-ils rien d'autre, effectivement, que des monstres. Et c'est sans rechigner qu'il suivait les enseignements donnés, les règles imposées. Depuis sa naissance, son monde, aussi étriqué soit-il, n'avait jamais fonctionné autrement. Et puis, elle avait traversé son champ de vision, un matin, petite blonde à l'air déterminé. Très vite, il avait trouvé amusant ses petites rides sur son front chaque fois qu'il la surpassait dans un domaine, ses petits tocs de contrariétés, un coin de sa bouche qui se soulevait, un soupir à peine dissimulé. Il n'avait pas beaucoup d'occasions d’expérimenter autre chose que la monotonie. Et plus le temps passait, plus il lui tardait de retrouver ce petit bout d'homme en uniforme. Aaron s'était toujours attaché à ses formateurs : d'une façon ou d'une autre, il leur trouvait toujours quelque chose d'assez unique pour les respecter, bien qu'ils soient moins forts, moins « avancés ». On leur cachait cet état de fait, mais s'ils n'étaient que des enfants, ils n'étaient pas idiots pour autant. Néanmoins, ils avaient devant eux leurs parents, et il leur faudrait encore du temps, avant d'être capable de les voir autrement. Mais cette « fille » là, Aaron n'avait pas une seule fois eu l'envie de la considérer comme l'un de ses parents. Il aurait voulu lui arracher le moindre de ses sentiments, le moindre morceau de sa personnalité. Connaître sa couleur préférée, la saison pendant laquelle elle s'épanouissait le plus. A elle, il n'avait pas hésité à demander ce qu'était un sentiment, une sensation, ce qu'était la peur, l'amitié, l'amour, la rage ou la joie. Des choses qu'il n'avait que rarement eu l'occasion de connaître puisqu'ici, dans cette base, tenu éloigné de tout même des siens, il ne connaissait que la mélancolie, et la nostalgie des jours où il n'était rien. Elle avait d'abord pris l'air contrarié, évitait ses regards, l'assaut répété de ses questions. Il avait conscience qu'on riait tout bas dans les couloirs, et il savait qu'elle n'aimait pas cela. S'il ne comprenait pas tout ce qui habitait le cœur des hommes, il avait assez d'expériences de ce qui était agréable ou non, pour en deviner les indices sur les visages. Mais de l'opinion des autres, Aaron n'en avait cure. Pour la première fois, il pouvait mettre une sensation sur le verbe « s’attacher », et il ne comptait pas la laisser s'enfuir. Il aimait les tiraillements, les chocs, les arrêts, les bonds qu'elle faisait subir à son cœur. Elle le faisait se sentir un peu moins « monstrueux » et il en venait à douter de mériter ce titre. Elle lui répondait comme à n'importe quel autre homme, et parfois même d'une manière subtilement différente, trahie par ses regards et ses gestes plus doux qu'envers la plupart de ses collègues, ou même de ses frères. Mais il était incapable de savoir ce que cela pouvait bien signifier, et réalisait à peine qu'il agissait de la même façon. Et c'est tout naturellement qu'il avait fini par la mettre à part, dans un coin de son esprit et de son cœur que personne, encore, n'avait habité. Il lui arrivait de ne pas dormir de la nuit, parfois, rien que pour réfléchir à toutes ces nouvelles sensations, les coins de ses lèvres qui se soulevaient d'eux-mêmes, ses rires un peu bêtes, ses envies inédites de vouloir paraître spirituel et la fierté d'être fort, devant elle. Et le jour où elle lui avait expliqué le mot « confiance », il avait compris qu'elle avait toute la sienne. Et puis, finalement, il s'était découvert une envie curieuse – celle de l'emmener voir la mer qu'elle lui avait décrit, les villes dont elle lui avait parlé. Celle d'expérimenter peut-être, tous ces sentiments qu'il avait rêvé de connaître. L'envie de vivre une vie comme « eux ». L'envie de partir. Une envie partagée par nombre de ses frères qui, si on ne les laissait pas dépérir comme ils auraient été tenté de le faire, mangés par leurs espoirs, vouaient de moins en moins de respect à leurs créateurs. Et tout naturellement, il s'était dit que, peut-être, elle pourrait l'aider. Elle était en tous les cas la seule à pouvoir le faire – et il avait douloureusement conscience que si elle refusait de le faire, ils sortiraient d'une façon ou d'une autre. Le temps était venu, et ses frères comme lui avaient largement les moyens de faire entendre leur voix. Bien sûr, elle avait refusé. Il s'y était attendu, mais certes pas à la douleur et la déception qu'il avait également lu dans ses yeux. La liberté soudain, s'était voilée d'un gris léger. Mais pas de noir, car elle serait toujours plus belle que l'état de prisonnier. Si seulement il avait osé lui dire que c'était en grande partie pour elle qu'il tenait tant à voir le dehors...
Et il se tenait là, immobile devant cette porte, seul au monde malgré la soif de liberté qui grondait partout autour de lui. Il était entouré des murmures plein d'espoir de ses frères, mais il n'en avait cure. Lui priait pour que cette porte soit ouverte. Non pas pour la fuite, mais parce-qu'il savait que cela voudrait dire qu'elle avait encore foi en lui, ne serait-ce qu'un peu. Assez, en tous les cas, pour lui offrir la liberté. Et lorsqu'il posa la main sur la poignée, qui tourna, il n'eut su dire si l'euphorie qui s'empara de toutes ses pensées étaient du à cette liberté promise ou à la certitude qu'elle l'aimait encore.
Dernière édition par Aaron Shields le Ven 23 Sep - 17:42, édité 7 fois
Saskia Royston
POSTS : 86 INSCRIT(E) LE : 21/09/2011 PSEUDO : Shuut, tu dis pas !! COPYRIGHT : avatar ☛ rusty halo
Sujet: Re: TRAPPED BY A SINGULAR FATE. Mer 21 Sep - 20:51
gingercat; Mais de rien. Ta fiche a fini de me convaincre, le personnage de Vero est très attachant. J'espère être à la hauteur ! J'ai hâte de m'en faire une idée plus précise : les idées viennent doucement, mais sûrement. Bon. C'est pas tout ça, mais... J'peux avoir mon bisou ?
saskia; Ça m'plaît bien. Et oui, hein. Ça ne peut qu'inspirer de jolies choses.
Sujet: Re: TRAPPED BY A SINGULAR FATE. Jeu 22 Sep - 17:19
Merci mesdemoiselles.
Oh si, je vois très bien qui tu es, on a du se croiser pas mal sur bazzart déjà. J'suis pas spécialement connue non plus, alors ça m'étonne un peu de voir mon pseudo en majuscules comme ça. On a joué ensemble, peut-être ?
Nikki Craven I’m gonna hold you close to take away the sorrow
POSTS : 179 INSCRIT(E) LE : 17/09/2011 PSEUDO : s. COPYRIGHT : myself ; tumblr MULTINICKS : nope.
Sujet: Re: TRAPPED BY A SINGULAR FATE. Ven 23 Sep - 20:32
On va s'entendre alors, car j'aime beaucoup ta façon d'écrire également. Je suis contente que ça te plaise, j'attendais ton avis avec impatience. Merci.
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Sujet: Re: TRAPPED BY A SINGULAR FATE.
TRAPPED BY A SINGULAR FATE.
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