HIJO DE LA LUNA. (ec)

Citation :: @ CRÉDITS / fuckyeahhunterparrish on tumblr.
rhedon, mosshart.
citation de votre choix

› don't hold this war inside

Age : Vingt-deux ans.
Occupation : Parasite.
Stade du développement : Médiocre (et c'est un euphémisme). Mosshart apprend peut-être très vite, mais la tâche n'est pas facile quand c'est tout, absolument tout qu'on a à apprendre : manger proprement, ne plus être effrayé par une porte qui claque, savoir se contrôler (surtout savoir se contrôler). En revanche, il présente des aptitudes naturelles pour le combat, et est extrêmement rapide et agile. Ca lui sert surtout à chipper des cookies.

› a heavy heart to carry

─ Mosshart est d'une curiosité maladive. Tout ce qu'il voit, il doit le palper, le toucher, le sentir, le goûter, ce qui occasionne souvent des accidents maladroits. ─ Il vit dans une sorte de famille adoptive humaine à qui il cache plus ou moins sa nature. ─ Pour cette raison, il s'injecte du sang et n'en boit pas directement. Il tient à faire bonne impression et ne pas passer pour un monstre psychopathe. Parfois, il consent à tuer un chat ou un lapin pour s'en nourrir. ─ Il se gave de cookies, cupcakes et whoopies concoctées par sa soeur d'adoption, et déplore que ça ne calme pas sa faim. ─ Il est très serviable. Trop, même. ─ Au début, il ne comprenait pas vraiment la notion de pudeur et ne voyait pas l'intérêt de porter des vêtements qui grattent ou qui font suer. ─ Il déteste les chats et c'est réciproque. ─ Il ne cherche pas vraiment la compagnie des Sunrise et préfère de loin les humains. ─ Il a déjà vu des lambdas se tenir par la main ou se coller lèvres contre lèvres. Il a demandé la signification de ces drôles de gestes à sa soeur d'adoption et elle s'est contentée de rire. Ca le frustre beaucoup. ─ Il aime la nuit, parce qu'il dort très peu et qu'il peut assouvir sa soif de connaissances. Il lui arrive de sortir dans ces moments-là, et il en profite soit pour boire du sang (de chat ou de lapin) ou d'aller voler des poches de sang dans les hôpitaux. ─ Malgré son air jovial, il se pose constamment des questions sur ses origines, son utilité, sa destinée. Mais il ne veut pas y mêler sa "famille adoptive", à qui il tient beaucoup. ─ Il a inventé son nom de toutes pièces, avant, il était le Sunrise n°9937.

› 'till the world ends

Pseudo : Jenna.
Célébrité de l'avatar : Hunter Parrish.
Commentaires / dédicace : Ce forum est une bombe.

this is a quite strange world.
Seul, il était seul. Il n'avait que de vagues souvenirs de ce qui c'était passé. Des comètes de lumière glacée lui parvenaient parfois quand il tombait d'épuisement et que son corps éprouvé refusait l'abandon qui lui aurait été fatal. Le Sunrise qui l'avait amené ici était mort et il se sentait terriblement vulnérable. La force le quittait peu à peu. Et il faisait froid ... Son dégoût des vêtements l'avait poussé à ne revêtir qu'un tee-shirt et qu'un bermuda et il tremblait sous la pluie battante. La dernière fois qu'il avait bu du sang remontait à quatre jours, et encore, ce n'était qu'un lapin qu'il avait vidé en moins de deux minutes. Et maintenant, il avait sommeil, il avait froid. Il aurait donné n'importe quoi pour être dans l'une de ces maisons douillettes et colorées.

Il s'immobilisa, soudainement traversé par une idée. C'était peut-être ça, l'astuce. Frissonnant, il quitta les sous-bois pour longer la route qu'il entendait à quelques mètres. Oui, il pouvait entendre la route et ces voitures, ces monstres de fer qui roulaient dessus et dont les pneus glissaient sur le bitume détrempé. Elle menait au port, et sur la route du port ... Il y avait des maisons. Il le savait, il les avait déjà vues de jour. Il commença à trottiner, malgré la pluie, et bientôt, il vit les lueurs blafardes des lampadaires se refléter sur l'asphalte obsidienne. Des rangées de petites maisons typiques se blottissaient les unes contre les autres. Il n'était pas tard mais l'orage avait poussé les paisibles habitants de la petite ville à rentrer chez eux. Certaines cheminées fumaient, la plupart des fenêtres laissaient passer une lumière chaleureuse et on pouvait même discerner les odeurs alléchantes de repas se préparant dans les cuisines odorantes. Même si cela n'affectait en rien sa faim primaire, une odeur se détacha des autres et attira son attention. Une odeur sucrée, fondante, riche et dorée. Son corps épuisé essuya un tressautement d'excitation.

Il se mit à chercher d'où provenait ce fumet réconfortant et décida que c'était à cette porte qu'il frapperait pour trouver un refuge. Son odorat le fit marcher encore, malgré la fatigue, quelques minutes, jusqu'à une jolie petite maison rouge. Le rouge. La couleur lui plaisait, il ignorait pourquoi. Peut-être parce ce n'était pas un rouge comme les autres. Un rouge profond, sirupeux, doux comme ces petites fleurs qui bordaient les champs. Des coquelicots. C'était un rouge coquelicot et il décréta qu'il avait confiance en cette couleur. Il grimpa les trois petites marches du perron et toqua à la porte. Une minute, peut-être deux s'écoulèrent jusqu'à ce qu'on vienne lui ouvrir. La poignée s'anima et son coeur bondit. Soudain, la porte s'effaça et ce ne fut que lumière et chaleur. Une jeune femme posait un regard étonné sur lui. « Je peux vous aider ? » Il aurait voulu ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais l'effort d'avoir gravi les trois petites marches de pierre semblait avoir vidé définitivement son énergie. Leurs regards se croisèrent, il lui sourit, d'un sourire si enfantin et si pur qu'on en aurait éclaté en sanglots, et il tomba sans le sentir vraiment tandis que l'ange qui lui avait ouvert poussait un cri et appelait à l'aide. Le bleu de la nuit recouvrit ses yeux, mais il n'avait plus peur, plus froid. Il savait que tout irait mieux maintenant.