BRODY ★ nothing matters at all (terminée)

Citation :: @ Wesleysneijder@TUMBLR
Leyden, Broderick dit Brody
“I don't know who said 'only the dead have seen the end of war'. But I have seen the end of war. The question is: can I live again?”

› don't hold this war inside

Age : 23 ans
Occupation : brancardier au St Grace Hospital.
Stade du développement : élevé. Le jeune homme a appris très vite grâce à une personne de confiance qui s’est occupé de lui dès qu’il a quitté la base. Seule cette personne sait – en dehors des Sunrise – qu’il est l’un des fugitifs.

› a heavy heart to carry

Citez ci-dessous un minimum de dix choses à savoir sur votre personnage. Ses goûts, ses habitudes, sa personnalité, vous êtes libres de parler de tout ce qui vous passe par la tête. N'hésitez pas à y parler de son opinion quant aux humains lambdas et de sa façon de se 'nourrir' (à savoir, boit-il/elle du sang ou préfère-t-il/elle s'en injecter ?)
─ Brody est l’un des cerveaux de l’évasion. Il refusait de devoir servir un pays à qui il ne doit rien. Pire encore, il refusait d’être une machine, il avait l’impression d’être hors-norme. Ainsi, il a proposé un tas d’idées lors de son évasion. S’il a failli se faire prendre, c’est parce qu’il fut retardé par la capture d’un des Sunrise avec qui il s’entendait bien. Il a finalement tracé sa route pour sauver sa peau. Par chance, il est tombé sur une personne sur une nationale, qui avait failli l’écraser alors qu’il courait. Cette personne adorable a fini par l’inviter à monter dans sa voiture, et comme elle allait en Irlande, il décida de la suivre. Grâce à l’hospitalité de cette jeune fille, le garcon a pu se faire oublier, et cette nuit-là il lui a tout raconté. En échange, elle lui apprit tout ce qu’il y avait à savoir du monde extérieur.
─ Il s’est fait embaucher comme brancardier à l’hôpital St Grace. Il faut dire que ça lui rend bien service. En effet, c’est là-bas qu’il se fournit en sang. Il s’en injecte un peu tous les jours, et si on le surprend, il a tout planifié : il a un taux d’hémoglobine en chute à cause d’une maladie héréditaire, qui a eu raison de son père. Très bon menteur. Ca ne l’empêche pas de faire son boulot correctement.
─ Il se veut le plus normal possible, même s’il sait pertinemment qu’il ne l’est pas. Il mangera à tous les repas comme tout le monde. D’ailleurs il dit raffoler du chocolat blanc. Il ne mordra jamais quelqu’un même si parfois la tentation est énorme. Si ça peut sauver sa peau, alors il s’en privera.
─ Il s’est fait retirer son tatouage à la nuque pour qu’on évite de le répérer. Intelligent, mais très couteux.
─ Les émotions ne viennent pas naturellement chez lui, il est obligé de se forcer parfois, mais il le fait relativement bien. C’est un peu comme ça qu’il pourrait se faire repérer.
─ Il a élaboré un bobard monstrueux sur son enfance et toute sa vie antérieure. Il a pris le soin de répéter toujours les mêmes choses sur sa vie. De plus, il fait attention à vivre au rythme des humains. Ainsi, même quand il remarque quelque chose de loin, il fait en sorte de faire comme si de rien était et que ça ne transparaisse pas.
─ Il n’a pas vraiment de lien avec les Sunrise. Quand il les voit, il les voit à l’abri des regards et évite les contacts répétés.
─ En ce qui le concerne, il est du genre bordélique et laisse tout trainer. Il n’est donc pas difficile de comprendre son mode de vie. Si vous rentrez dans son appartement, vous pouvez presque raconter sa journée en détail. Certes dans le désordre, mais c’est déjà ça.
─ Il détient un flingue rangé dans une boite à chaussures chez lui, histoire de se défendre en cas de problème, mais il est tellement méfiant, qu’il le place souvent sous son coussin avant de s’endormir.
─ Il a tenté d’aller à l’université l’an dernier, mais il n’y a pas fait long feu. La raison ? Il s’était permis de dire au professeur de mathématiques que son raisonnement était faux, et qu’il devait creuser plus loin s’il voulait obtenir le résultat exact. Il s’était ensuite levé et avait une équation monstrueuse, ne manquant pas d’attirer l’attention sur lui. Après ça, il a compris qu’il était louche aux yeux des autres et il n’y a plus remis les pieds.

› 'till the world ends

Pseudo : Justboy
Célébrité de l'avatar : Ben Amos
Commentaires / dédicace : Splendide forum et l’idée gère du string!

› you shoot me down but i won't fall

L’écran de son téléphone indiquait trois heures trente en dessous de son opérateur. Il y avait également une tonne de messages non-lus, de messages vocaux. Tous, venaient de la même personne. Ca en devenait du harcèlement. Sauf qu’il y avait une bonne raison de le harceler. Brody était censé être en couple, et ce depuis un long moment déjà. D’ailleurs cette relation avait tout de bien. La fille en question, qui répondait au nom de Benvy était adorable. Charmante, adorable, souriante, belle, intelligente, les qualités ne manquaient pas chez elle. Tout homme normalement constitué rêverait d’une idylle avec ce petit bout de femme, et Brody avait eu la chance de partager sa vie. Alors pourquoi ne lui répondait-il pas ? Jusqu’à présent tout s’était bien passé entre eux, ils voyaient la vie en rose. Seulement, tout avait dégringolé dans la tête de Brody le soir où il avait rencontré le père de la jeune Garfields. Il était inspecteur et était de mèche avec les Midnight. Ainsi Brody se sentait vulnérable, en danger même s’il restait aux côtés de Benvy. C’était une décision difficile, et s’il n’avait pu lui dire simplement les choses, c’est justement parce que ça le tiraillait que devoir mettre un terme à une relation pour cette raison. Pire, s’il rompait avec elle dans les règles de l’art, et qu’elle le prenait mal, elle pouvait balancer à son père qui il était. Il ne valait mieux pas qu’elle sache. Il pensait à lui, mais sa vie en dépendait. Certes il n’avait plus ce fameux tatouage, mais sa tête se trouvait elle dans les dossiers Sunrise. Il était fiché et il ne souhaitait pas se faire repérer. Benvy en faisait malgré elle les frais. Il venait de transporter une vieille dame jusqu’au bloc opératoire. La vieille dame lui racontait au combien son mari lui manquait et que si elle devait mourir, elle ne serait pas triste car elle le rejoindrait. C’était beau comme histoire. Il sourit de façon bienveillante à la dame avant de la laisser aux bons soins des médecins. Quand il revint à l’accueil, on l’interpela : « Brody ! Y a quelqu’un qui te cherche, je l’ai fait attendre dans la salle d’attente là-bas. » Il grimaça, pas besoin d’être une lumière pour comprendre de qui il s’agissait, elle avait fait le déplacement jusque-là… « Dis-lui que je suis pas là. » Et il voulut s’éclipser, mais la secrétaire le rattrapa par le bras. « C’est ce que je lui ai dit d’abord, mais elle a dit qu’elle allait camper là s’il le fallait, et qu’elle reviendrait tous les jours…Si le patron la voit il va péter un cable, alors règle ton problème et retourne bosser. » Il acquiesça, il n’avait plus vraiment le choix. Empruntant le chemin jusqu’à la salle d’attente, à peine était-il entré qu’elle beugla en le montrant du doigt: « TOI ! J’espère que t’as des explications à me fournir, parce que je sais pas ce qui me retient de t’en coller une ! » Brody apaisa directement les tensions usant de ses mains pour lui faire signe de baisser d’un ton : « Eh on est dans un hôpital, c’est pas la peine d’hurler. Suis-moi on va aller dans un endroit plus tranquille. » Elle le suivit mais gardait cette expression qui montrait bien qu’elle était hors d’elle et alors qu’ils arpentaient un couloir elle continua de l’accabler : « Pourquoi tu réponds pas à mes appels et mes messages ? Ca t’écorche ? » Il ne répondit pas et elle le bouscula ainsi, ne supportant plus son silence. « Même quand je te parle tu me réponds pas ? » Il s’arrêta et chuchota en serrant les dents : « Je t’ai dit moins fort ! Attends au moins qu’on soit à l’abri des regards ! » Elle leva les yeux au ciel, et finalement elle lâcha : « T’as honte de te montrer avec moi ?! » Il soupira bruyamment, et il ouvrit une porte où il l’invita à rentrer, et il ferma ensuite la porte derrière lui. « Non j’ai pas honte. » Si elle savait, peut-être qu’elle ne s’énerverait pas. « Alors tu comptes m’expliquer pourquoi soudainement, tu n’as plus jamais répondu à mes appels, ni mes messages, à rien ?! T’en as eu assez de moi ? J’ai fait quelque chose de mal ? » Il baissa la tête hésitant : « Non… » Elle perdait patience. Il ne voulait donc pas lui expliquer. « ALORS QUOI ?! Brody j’aimerais comprendre, pourquoi passer de tout à rien en deux secondes ? Tu sais plus ce que tu veux ? » Il ne pouvait pas lui dire, il devait trouver une excuse valable, mais en si peu de temps malgré toute sa volonté, assailli par la jeune femme il en était incapable. « On peut plus continuer…Je suis désolé. » Désolé ? Elle n’avait pas l’impression qu’il le soit, et elle se mettait à pleurer, et commença à fabuler sans raison. « J’ai toujours su qu’elle avait plus d’importance que ce que tu prétendais. » Elle ? Sa colocataire. Celle qui lui avait permis de s’en sortir jusque-là et qui était la seule à tout savoir. « Benvy.. » Il voulait lui dire qu’elle se trompait, mais elle le coupa net. « Non. Ne dis plus rien. On en reste là, et amuse-toi bien avec ta colocataire. » Sur ces mots, elle déguerpit rapidement, et il était inutile de la rattraper. C’était dur de se faire et de lui faire du mal tout ça à cause de son père.